Extension « Denderah & Abydos « 

à partir de 480

EXTENSION « DENDERAH & ABYDOS »

DÉPARTS GARANTIS A PARTIR DE 02 PARTICIPANTS MINIMUM

GUIDE ACCOMPAGNATEUR FRANCOPHONE

bateau-rois
  1. 1

    Jour 1 de l'extension | Samedi - LOUXOR / DENDERAH / ABYDOS

    Débarquement après le petit-déjeuner.

    08h00  Départ en véhicule climatisé à destination de Denderah.

    Visite du temple d’Hathor, la décoration de ce temple pratiquement intact, fut achevée par les Romains. Des chapelles dédiées à Hathor existaient déjà sur le site au temps de l’Ancien Empire, mais l’origine du temple gréco romain actuel se situe entre 125 av JC et 60 de notre ère. Les dirigeants gréco-romains étaient plus que favorables au maintien des dieux égyptiens, ne serait-ce que pour légitimer leur trône. Cela explique pourquoi le plan de ce temple est la réplique exacte de ceux des époques passées.

    Déjeuner dans un restaurant local.

    Route à destination d’Abydos.

    Transfert et installation à l’hôtel House of Life Abydos 3* (NL)

    Dîner et nuit à l’hôtel.

  2. 2

    Jour 2 | Dimanche - ABYDOS / LOUXOR / LE CAIRE

    Petit-déjeuner à l’hôtel.

    07h00  Visite du temple d’Abydos à l’ouverture, c’est le nom que les Grecs avaient donné à l’antique ville de This, berceau des plus anciennes dynasties et ville sainte dédiée au culte d’Osiris. Il ne reste que quelques vestiges de l’antique cité. Cependant, ce qui est encore en très bon état et qui est fort célèbre pour les très belles peintures qu’il renferme, c’est le temple de Séti 1er, le Memmonium. La construction du temple fut poursuivie par son fils Ramsès II. L’édifice présente une conception architecturale en forme de  »L », que l’on ne retrouve pas dans les autres temple d’Egypte. Dans un long couloir est présente la fameuse « table d’Abydos » liste des 76 pharaons qui ont précédé Seti 1er.

    Déjeuner à Abydos ou sous forme de panier repas (selon les horaires de vol).

    Route à destination de l’aéroport de Louxor.

    Décollage du vol régulier Egyptair à destination du Caire.

    Arrivée au Caire, transfert et installation à l’hôtel Le Passage 5* (NL)

    Dîner et nuit à l’hôtel.

  3. 3

    Jour 3 | Lundi - LE CAIRE / PARIS

    Petit-déjeuner à l’hôtel et transfert à l’aéroport.

PRESTATIONS HOTELIERES (ou similaires) : en chambre standard

Abydos : House of Life Abydos 3* (NL) https://houseoflifeabydos.com/

Le Caire : Le Passage 5* (NL) http://lepassage.com.eg/

Découverte du magnifique temple de Denderah, dédié à la déesse Hathor et merveilleux temple d’Abydos avec la fameuse « table d’Abydos » liste des 76 pharaons qui ont précédé Seti 1er.

Pour les voyages France / Egypte / France (au 01/10/22) : pas de test PCR exigé à l’aller ou au retour. Merci de consulter les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.sante.public.fr pour connaître les éventuels changements.

Nos prix ont été établis en fonction des tarifs connus au 1er février 2023. Ils sont susceptibles de modifications en fonction de toute variation de nos prix d’achats aériens et terrestres. En cas d’augmentation des taxes, du carburant, des frais de visa, des tickets d’entrée, des produits de première nécessité, des salaires, une nouvelle dévaluation de la monnaie égyptienne… une révision de 4 à 6 % peut être appliquée. Cet ajustement tarifaire ne peut en aucun cas dépasser 6% du montant total de la facture.

Nous vous invitons à vérifier auprès de votre organisme bancaire si les conditions d’annulation de voyage concernent également les pandémies. Dans la négative, nous vous proposons l’assurance MUTUAIDE qui inclus, entre autre, l’annulation pour pandémie. Le cout de cette assurance s’élève à 129 euros par personne.

Départ de : Louxor

Hôtels : 3* et 5* (NL)

Pension : pension complète

Accompagnement : guide accompagnateur francophone

Type de voyage : circuit culturel accompagné

Thème : Culture et détente

Nombre minimum de participants : 02 personnes

Assurances : non incluses

Meilleure saison pour partir en Egypte : toute l’année

Difficulté du circuit : facile

Age : tous les âges

NOTES

  • Les horaires mentionnés sont indicatifs et sujets à modification selon les impératifs locaux.
  • L’extension est possible après la croisière sur le Nil dans le sens Assouan/Louxor. 
Nos Prix ComprennentLes éléments qui sont inclus dans le prix du voyage.
  • Le transport Louxor / Denderah / Abydos / Louxor en véhicule climatisé
  • Le forfait d’une nuit à Abydos et d’une nuit au Caire
  • La pension complète du petit-déjeuner du premier jour au petit-déjeuner du dernier jour de l’extension.
  • La visite du temple de Denderah
  • La visite du temple d’Abydos
  • La nouvelle TVA égyptienne au 15 décembre 2022
  • Les frais de dossier
  • L’assistance de notre correspondant sur place : Voyages de Pharaon Egypt
Nos Prix Ne Comprennent PasLes éléments qui ne sont pas inclus dans le prix du voyage.
  • Les pourboires usuels (gratifications du guide non incluse) à régler à l’inscription : 20 € par personne
  • Toute(s) augmentation(s) des frais de carburant, tickets d’entrée…
  • Les boissons et les dépenses personnelles
  • L’assurance Mutuaide – Multirisques Loisirs Pack Pandémie 8500 : à partir de 129 € par personne

Nos clients en parlent

  • voyage extraordinaire avec " les voyages du Pharaon " tant au Caire et environs que sur le Nil avec ce magnifique bateau " Dahabiya Rois " ! le personnel très professionnel et d'une grande gentillesse. la cuisine remarquable . notre guide " Fleur " a su par sa culture nous accompagner dans la découverte de l'Égypte. 10/10 pour l'agence de Mr Salem !!

    Jacques Pelissier Avatar Jacques Pelissier
    7 avril 2019
  • La croisière avec leur dahabiya de Louxor à Assouan est inoubliable.

    Sara Lubtchansky Avatar Sara Lubtchansky
    28 décembre 2013
  • Superbe voyage au Caire et croisière sur la dahabiya Rois d'Assouan à Louxor. Le bateau est parfait, le personnel au petit soin et la cuisine excellente. Le guide était passionnant et investit.

    Eugénie Derycke Avatar Eugénie Derycke
    23 mars 2017
  • Je ne connais pas encore , hâte d'accomplir ce rêve avec ma princesse de fille , Mais si le voyage est comme l'accueil et le professionnalisme de cette agence , cela ne peut être que fabuleux ... Merci Monsieur Salem 😊🙏👏👏

    Edouard Rubens Avatar Edouard Rubens
    2 juillet 2018
  • Excellent : c'est le bon mot

    Patrick Bello Avatar Patrick Bello
    19 juin 2018
  • Super voyage.. Les organisateurs se mettent en quatre pour satisfaire nos désirs. Merci à vous

    Marie Christine Froment Avatar Marie Christine Froment
    10 janvier 2020
  • Très heureuse de vous retrouver !!!! Vive l'Egypte

    Odile Marie Faiteau Avatar Odile Marie Faiteau
    17 juillet 2018
  • Des prestations haut de gamme, un bateau superbe ( même si il mériterait un petit rafraîchissement) personnel très pro et arrangeant, excursions bien choisies et surtout pour emballer le tout un guide fantastique ( shérif Adel ) Je recommande fortement

    Jean Martine Avatar Jean Martine
    1 novembre 2017
  • c'est un fabuleux voyage très dépaysant merci

    Miranda Motte Avatar Miranda Motte
    20 août 2019
  • Vous rêvez d'un voyage inoubliable en Egypte ? Une seule adresse : Les Voyages de Pharaon. Partis en décembre dernier, dès l'arrivée à l'aéroport du Caire, le ton était donné : gentillesse et disponibilité de la part de Tarek, notre correspondant local, et un hôtel haut de gamme. 3 jours dans la capitale où nous avons découvert, outre les monuments incontournables, plusieurs facettes étonnantes de cette ville. Ensuite, croisière sur le Nil sur la Dahabiya Rois. Un enchantement. Pour les yeux (à terre comme sur l'eau) et les papilles. De plus, toute l'équipe a été aux petits soins pour tous, avec mention spéciale pour le chef cuisinier, le pâtissier, le chef des cabines et surtout le génial Islam. Bien entendu, notre séjour n'aurait pas été fabuleux si nous n'avions pas eu comme guide, l’adorable Abir, une passionnée passionnante de l'Egypte ancienne. On pourrait vous vanter longtemps ce que l'on a vécu, mais l'on vous en laisse la surprise. Un grand merci à Marie-Pierre de l'A*agence parisienne pour l'excellent accueil et ses conseils qu'elle nous a réservés tout au long de la préparation de notre voyage. Alors, n'hésitez pas... Foncez ! (Quel dommage de ne pas pouvoir ajouter des photos !)

    Patrick Buchoux Avatar Patrick Buchoux
    12 janvier 2020

Infos pratiques

FORMALITES Le visa est obligatoire. Il s’achète soit au consulat d’Égypte, soit directement à l’aéroport en arrivant pour certains ressortissants. Le passeport doit impérativement être valide au moins 6 mois après la date de retour. Il est possible pour les français, de voyager avec leur carte d’identité nationale valide 3 mois après le retour. Dans ce cas, il faut apporter deux photos et une photocopie de sa carte d’identité ; inconvénient, le visa est alors apposé sur une simple feuille volante. Le visa est à entrée unique. Les voyageurs arrivant d’Israël ou de Jordanie par la route ne peuvent pas acheter leur visa égyptien à la ville frontière de Taba. En revanche, ils peuvent l’acheter à l’aéroport de Taba (à 40 km de la ville) ou aux ports de Nuweiba et de Sharm el Sheikh à l’arrivée du bateau.

CONSULAT D’EGYPTE

114, rue La Boétie – 75008 Paris. Métro : Franklin D.-Roosevelt. Tél : 01-45-00-77-10. Fermé les jours fériés égyptiens et français. Pendant le ramadan, horaires modifiés.

OFFICE DU TOURISME EGYPTIEN

90, avenue des Champs-Élysées – 75008 Paris. Au 6ème étage. Métro : George V ou Franklin-D.-Roosevelt. Tél : 01-45-62-94-42 Mail : info.fr@egypt.travel. Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 16h. Plusieurs brochures disponibles, dont une avec la carte du pays et du Caire.

CENTRE CULTUREL D’EGYPTE

111, boulevard Saint-Michel – 75005 Paris. RER B : Luxembourg. Tél. : 01-46-33-75-67 Mail : centre@culture-egypte.com. Ouvert du lundi au jeudi de 13h à 19h, et le vendredi de 15h à 19h. Organise expos, conférences, rencontres, concerts, projections de films égyptiens (sous-titrés en français).

SANTE

Le vaccin contre le covid-19 est exigé pour tous les voyageurs en provenance d’Europe. Les « vaccins universels » (tétanos, polio, diphtérie, coqueluche, hépatite B) doivent être à jour. Le vaccin contre l’hépatite A est fortement recommandé. En cas de séjour long, d’expatriation ou de séjour en milieu rural, les vaccins contre la rage et la typhoïde sont recommandés. Le Caire est l’une des destinations championnes du monde de la turista ! Conseils généraux Il n’y a plus de risques de paludisme, sauf au Fayoum où subsistent quelques foyers d’un paludisme mineur, mais cela ne justifie pas de traitement préventif. Les risques de bilharziose urogénitale sont importants dans certaines zones ; il est donc impératif de faire très attention aux lieux où l’on se baigne. Les hépatites A et B sont fréquentes ; il est prudent d’être vacciné, en particulier contre l’hépatite A qui se contracte le plus facilement (par l’alimentation). De même, on recense un très fort taux d’hépatite C. Éviter à tout prix les piercings, les barbiers ou coiffeurs populaires. Le sida, peu répandu, est néanmoins en augmentation (surtout chez les jeunes), comme dans tout le Proche-Orient, et l’usage de préservatifs (capout inglesi) demeure naturellement indispensable (on en trouve dans toutes les pharmacies. Les diarrhées et turista sont le lot de presque la moitié des touristes. Si cela vous arrive, mangez léger (du riz sans matière grasse), buvez beaucoup (eau et soda). Ayez toujours avec vous un bon antibiotique intestinal et un anti-diarrhéique. Il est important de boire beaucoup en Égypte, notamment pour éviter tout risque de déshydratation. Pensez à emporter une bouteille d’eau minérale avec vous. Soleil : il est indispensable d’emporter une crème solaire d’indice élevé (rarement vendue en Égypte). À contrario, les nuits peuvent parfois être fraîches, voire carrément glaciales et humides sur le Nil et dans le désert. En mer Rouge et dans le Sinaï, portez des chaussures en plastique ou de vieilles baskets pour aller dans l’eau, car les poissons-pierres sont redoutables et les coraux entraînent des coupures très profondes.

ARGENT

BANQUE

On trouve des banques dans toutes les villes (peu dans les oasis) et dans les grands hôtels. Lors des opérations de conversion, vérifiez les bordereaux et recomptez l’argent avant de quitter le comptoir. Il n’y a pas de commission.

MONNAIE

La monnaie en Égypte est la livre égyptienne : LE, qu’on appelle pound (en anglais) ou guineh (en arabe). 1 EUR = 21,7384 EGP et 1 EGP = 0,0460016 EUR. Divisée en 100 piastres (piasters en anglais, irsh en arabe). Le cours de la livre égyptienne est très variable. Les dévaluations successives et la pénurie de devises étrangères ont favorisé l’émergence d’un marché noir, actif mais très risqué, d’autant que les taux officiels et ceux du marché noir sont quasi semblables. Préférez les bureaux de change ou les banques. L’euro est accepté partout dans les banques. Pour les hôtels de luxe, le paiement par carte fait en principe l’affaire (commission de 3 à 5 %). Certains magasins acceptent les euros pour de grosses sommes, mais vous devez être attentif au taux pratiqué. Les livres égyptiennes ne sont pas convertibles sur le marché international.

CARTE DE PAIEMENT

Les distributeurs d’argent liquide sont nombreux et acceptent les cartes Visa pour des retraits en livres égyptiennes (sauf dans les oasis). La plupart des distributeurs acceptent la carte MasterCard. Certains hôtels de luxe et magasins majoreront le montant de vos achats de 3 à 5 % pour tout paiement par carte, 5 % étant aussi la commission que prend American Express à la boutique. Tous les voyageurs ayant une carte Diner’s Club peuvent retirer des espèces auprès des agences de voyages Thomas Cook, présentes dans la plupart des villes touristiques. Ne laissez jamais un commerçant partir avec votre carte dans une échoppe voisine sous prétexte qu’il n’a pas de machine. Allez-y avec lui. L’Égypte utilise encore parfois des machines de type « fer à repasser ». Demandez une facture.

CLIMAT

Le climat égyptien est méditerranéen sur la côte d’Alexandrie, semi-désertique à la hauteur du Caire et complètement désertique dans le grand Sud. Pendant l’hiver (de mi-décembre à fin février), Alexandrie est exposée au vent et à de fortes pluies, Le Caire affiche une grisaille tristounette, la mer Rouge se rafraîchit, et les nuits dans le désert peuvent être glaciales, notamment dans le Sinaï. Seules les régions de Louxor et d’Assouan restent inondées d’un soleil qui réchauffe les après-midis. Le printemps (mars-avril) est tardif et pas vraiment une saison intermédiaire. On passe très rapidement de l’hiver à l’été. C’est la saison des vents et surtout du khamsin (un vent de sable brûlant qui souffle deux ou trois fois dans la saison). L’été est placé sous le signe d’une chaleur caniculaire, humide sur la côte méditerranéenne et très sèche dans le Sud. À Assouan et en Nubie, il peut faire jusqu’à 50 °C.

TEMPERATURES MOYENNES

    Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Le Caire Mini 9 10 12 15 17 21 22 22 20 18 14 10
Maxi 18 20 22 27 31 33 33 33 32 29 23 19
Louxor Mini 7 9 13 18 21 24 25 25 23 20 13 8
Maxi 21 23 28 33 27 40 40 38 37 33 27 22
Assouan Mini 11 12 16 22 25 27 28 27 26 23 17 12
Maxi 21 23 27 33 37 39 39 38 37 33 26 22
Alexandrie Mini 10 10 11 14 17 20 22 23 22 18 15 11
Maxi 17 18 20 23 26 28 28 30 28 27 23 19
Sharm El Sheikh Mini 13 14 16 20 24 26 27 28 27 23 19 15
Maxi 22 22 25 30 34 37 38 38 35 32 27 23

RELIGION

Le ramadan Pour les voyageurs, c’est une période intéressante mais qui rend la logistique parfois difficile. La journée du jeûneur commence tôt, lorsque le mesaharati passe dans les rues pour annoncer qu’il faut se dépêcher de manger avant que le soleil n’apparaisse. Avant la rupture du jeûne, c’est l’affolement général. Il faut rentrer chez soi le plus vite possible. Puis retentit le signal tant attendu, donné par toutes les mosquées. Au Caire, un coup de canon est tiré depuis la citadelle pour annoncer le début de l’iftar (littéralement : le petit déjeuner). Le ramadan revêt en Égypte des allures de grand festin, car si les gens se privent dans la journée, ils se rattrapent le soir. Pendant ce mois, la consommation nationale de sucre triple et, bien sûr, les prix augmentent ! Pendant l’iftar, tout s’arrête : les rues sont désertes, les bus publics stationnent sur les bas-côtés, tous les magasins sont fermés. Au moins une bonne heure d’un calme irréel, avant que l’animation ne reprenne de plus belle. Car, le soir, on sort, on s’attarde aux terrasses des cafés, on se promène ou on fait les magasins.

L’islam en Égypte La société égyptienne connaît depuis quelques années un durcissement religieux. Le nombre de prêcheurs ne cesse d’augmenter, leurs programmes sur les télévisions arabes sont parmi les plus suivis. Le pourcentage de femmes voilées est en hausse, quand elles ne le sont pas intégralement, tout en noir et accompagnées d’hommes vêtus de blanc, portant la barbe, prônant un néo-islamisme issu des mouvements salafistes.

VETEMENTS

Emporter des vêtements légers et amples, en coton de préférence. Robes décolletées et très courtes ainsi que les shorts (hommes comme femmes) sont fortement déconseillées. Pantalons (ou jupes longues en dessous du genou) ; tee-shirts (couvrant les épaules), chapeau ou casquettes, lunettes de soleil, maillot de bain (une pièce), chaussures fermées de marche et lainages pour certains soirs, les hautes altitudes et pour l’hiver. Pour les femmes, prévoir un foulard pour vous couvrir les épaules quand vous visitez les lieux saints islamiques (mosquées, tombeaux…).

SAVOIR-VIVRE ET COUTUMES

Les Égyptiens adorent se saluer et se perdre dans des salamalecs. Les hommes s’embrassent entre eux et ce, sans aucune équivoque. N’embrassez jamais une Égyptienne en guise de bonjour. Quand des hommes se promènent dans la rue en se donnant la main ou le bras, c’est une manifestation d’amitié. Évitez toute marque d’affection en public, les amoureux égyptiens sont très prudents à ce sujet car un baiser peut coûter cher si la police s’en mêle. Lorsque vous complimentez quelqu’un sur un nouveau vêtement, un bijou, une voiture… on vous répondra immanquablement etfaddal(i), ce qui signifie « je t’en prie, prends-le ». C’est une pure politesse et surtout, n’acceptez jamais. Dans les administrations, les gares, le métro, les cinémas, vous verrez souvent deux files : d’un côté les hommes, de l’autre les femmes. Ne vous dressez pas contre cette pratique sexiste. Les Égyptiens sont très fiers de leur pays, alors évitez tout sujet de conversation qui vous amènerait à le critiquer. Autre sujet très sensible : la religion. Ayez une tenue décente. Évitez les shorts en ville, le torse-nu sur les sites, les épaules dénudées, les minijupes, et les tenues locales. Les Égyptiens trouvent cela ridicule. Lorsque vous prenez une photo ou souhaitez filmer, il y a parfois des situations et des lieux (quartiers populaires notamment) où il vaut mieux demander l’autorisation (on pense surtout aux femmes). Les gamins jettent parfois de petits cailloux pour attirer votre attention : utilisez khalass (« ça suffit »). Lorsque vous offrez un cadeau à un ou une Égyptien(ne), ne soyez pas surpris s’il n’est pas ouvert devant vous. C’est une marque de politesse. Autant les Égyptiens se saluent pendant des heures, autant ils sont d’une impolitesse choquante au volant de leur voiture et feindront de ne point vous voir alors que vous venez de les laisser passer ! Les jeunes filles peuvent paraître très aguicheuses avec leurs sourires, leurs clins d’œil… C’est un jeu de séduction qui ne dure que le temps d’un regard. D’ailleurs, lorsque vous les croisez, elles ne se retournent jamais. Les Égyptiens (surtout jeunes) sont très dragueurs.

POURBOIRES

Très souvent, le bakchich est considéré comme un jeu, surtout par les enfants, qui ne perdent rien à quémander en offrant un sourire. Comme de partout au monde, il est de coutume de laisser un pourboire au restaurant ou au café, de donner une pièce au porteur qui vient déposer votre valise dans votre chambre ou au garçon d’étage qui vous rapporte votre linge lavé et repassé ou la bouteille d’eau minérale que vous avez commandé. Comme de partout au monde, on fait passer une enveloppe pour le chauffeur d’autocar, pour l’accompagnateur et aussi pour le guide. Parfois, les chauffeurs de taxi ou les caléchiers tentent leur chance : devancez-les en leur tendant un billet. Ne confondez pas non plus le bakchich avec le marchandage, surtout celui des vendeurs ambulants. Et en ce qui concerne les enfants des rives du Nil qui voient descendre des fabuleux bateaux à bord desquels ils n’imaginent même pas de pouvoir monter un jour, ces extra-terrestres que sont pour eux les touristes, que ces touristes trop souvent excédés prévoient des provisions de crayons à bille, de bonbons et autres babioles que l’on achète à quelques centimes en Europe et qui sont autant de trésors pour ces gamins émerveillés. Et comment résister à cette petite fille qui vous tend une poupée de chiffons fabriquée par elle avec amour et qui espère en retirer quelques piastres. Il faut tout relativiser et le bakchich avant tout !

DANGERS ET DESAGREMENTS

AVERTISSEMENT : malgré les attentats dont a été victime l’Égypte, le pays n’est pas, par nature, dangereux, et son taux très faible d’agressions fait rêver la plupart des pays développés. Toutefois, le Nord-Sinaï autour d’El-Arish demeure une région sensible. Les problèmes y sont légion. En revanche, on se sent en parfaite sécurité dans tout le reste du pays. Les vols moins fréquents qu’en Europe, ils ne sont pas pour autant inexistants. Recomptez systématiquement votre argent au comptoir du bureau de change et vérifiez votre note d’hôtel ou de resto.  La sécurité est excellente.  Pas de bandes de délinquants, peu de quartiers sensibles… De plus, toute agression d’un étranger serait très lourde de conséquences pour l’agresseur. De même, tout geste de violence envers un Égyptien vous exposerait à de gros problèmes. La présence policière peut cependant s’avérer parfois lourde. Des détecteurs de métaux sont présents à l’entrée de la plupart des hôtels. Ils sonnent, mais en général, le gardien s’en fiche royalement. La police touristique Ce sont des policiers dont le rôle est, en principe, de résoudre tout problème pouvant se poser à un touriste. Si vous vous faites avoir par des commerçants, ils pourront vous donner un coup de main. Ne pas s’attendre toutefois à une débauche de renseignements. On peut aussi tomber sur des policiers peu serviables. Enfin, certains parlent uniquement l’arabe. Interdiction de photographier Il est strictement interdit de filmer les ponts, les postes-frontières, les casernes militaires et le canal de Suez. Pour entrer dans certains musées et sites, vous devrez laisser votre appareil photo à la consigne. Voyager au féminin Les voyageuses n’ont aucune crainte à avoir quant à leur sécurité. L’Égypte est un pays où les femmes sont respectées et, le poids moral de la religion aidant, vous serez toujours bien accueillie. Néanmoins, votre tenue vestimentaire doit être relativement « couvrante ». Votre attitude ne doit pas être familière. Dans la foule, rapprochez-vous des Égyptiennes. Enfin, il est strictement interdit par la loi qu’un Égyptien et une étrangère partagent la même chambre d’hôtel s’ils n’ont pas de certificat de mariage !

VIE PRATIQUE

LANGUE

L’arabe est la langue officielle en Égypte. L’anglais est très répandu, et seul un très faible pourcentage de la population parle le français.

DECALAGE HORAIRE

En hiver, l’Égypte est en avance de 1 h sur la France (GMT + 2). En été, l’Égypte ne passant plus à l’heure d’été (depuis 2011), la France et le pays des pharaons sont à la même heure.

ELECTRICITRE

220 volts et les prises sont identiques à celles que nous utilisons. Comme il y a rarement plusieurs prises dans une chambre, il peut être utile d’emporter une multiprise avec soi.

TELEPHONE ET TELECOMMUNICATIONS

De la France vers l’Égypte : composer le 00 (tonalité) + 20 + indicatif de la ville + numéro du correspondant (sans le 0 initial). Pour appeler un téléphone portable en Égypte depuis l’étranger, composer le 00-20, puis le numéro du correspondant sans le 0 initial. De l’Égypte vers la France : 00-33, puis le numéro à 9 chiffres du correspondant (c’est-à-dire le numéro à 10 chiffres sans le 0). Compter 4,50 LE (0,60 €) la minute et 3 LE de 20h à 8h. Dans toutes les villes, villages, oasis, on trouve des centres téléphoniques. L’usage des cartes téléphoniques peut être utile pour éviter de faire la queue au guichet des centraux téléphoniques. La téléphonie par Internet est un bon moyen de téléphoner pas cher. En mer Rouge et dans le Sinaï, vous trouverez plutôt des cybercafés facturant tout appel vers l’Europe à environ 5 LE/mn. Les appels locaux s’effectuent depuis les téléphones publics que l’on trouve dans les rues avec une pièce de 10 piastres. L’usage du téléphone portable s’est démocratisé en Égypte. La couverture nationale est très bonne, même sur les routes longeant les parties désertiques.

INTERNET

Depuis mai 2004, le gouvernement subventionne l’accès à l’ADSL. Ce qui permet, entre autres, de bénéficier de la téléphonie par Internet. Les tarifs varient de 2 à 10 LE/h selon la région, le débit de la ligne et le matériel utilisé. Les petits hôtels, notamment au Caire, ont presque tous un ordinateur à disposition pour leurs clients où l’accès à Internet est gratuit ou presque.

POSTE

Les timbres s’achètent dans les bureaux de poste ou parfois dans les hôtels (souvent un peu plus chers). Une lettre pour l’Europe doit être affranchie à 1,50 LE (0,20 €), le courrier local est timbré à 25 piastres. Le courrier entre Le Caire et Paris met environ une semaine (beaucoup plus pendant le ramadan). Beaucoup de boîtes postales, dans les rues, ne sont relevées qu’occasionnellement. Nous vous conseillons de poster directement vos cartes postales aux boîtes à lettre en ville ou à l’aéroport, et d’éviter les boîtes à lettre des bateaux et des hôtels.

ACHATS

L’Égypte affiche sa richesse par un artisanat encore bien vivant. Les souks sont des endroits privilégiés pour dénicher quelques merveilles. Cependant, de nombreux souks sont envahis par des objets fabriqués en Chine ou à Taiwan ! Antiquités : il est formellement interdit de sortir tout objet de plus de cent ans du territoire égyptien, ce serait s’exposer à de graves condamnations. Bijoux : l’or et l’argent sont très avantageux. Broderies : les plus courantes sont les broderies bédouines du Sinaï. Objets en cuivre ou en laiton : les souks regorgent de ces cache-pots, miroirs, théières, lampes, lustres, cendriers, etc. Objets en albâtre : deux types d’albâtre cohabitent. Celui de Béni Soueif qui est travaillé industriellement au Caire (albâtre brillant), et l’albâtre de Gourna, travaillé à la main et enduit d’une cire (bien plus blanc). Coton : la meilleure partie de la production est exportée. On trouve tout de même du beau linge de maison. Dans les souks, on trouve les belles écharpes de coton. Épices : cumin, coriandre, poivre, curry, cardamome, safran (le plus souvent faux), anis, clous de girofle, gingembre… mais aussi karkadé ou henné… Musique et DVD : à tous les coins de rues, de petits kiosques avec une vitrine pour la musique orientale et une autre pour les variétés internationales. Les CD de musique arabe, produits localement, sont moitié moins chers que les autres. Papyrus : ceux que l’on vous vend dans la rue sont généralement fabriqués à base de feuilles de maïs ou de bananiers. Tapis : les kilims les plus amusants sont des représentations naïves des scènes de la vie quotidienne ou des paysages. Les Bédouins tissent de jolis kilims avec des motifs géométriques. Plus précieux : les petits tapis de prière en soie. Vannerie : corbeilles, de toutes formes et tailles. Dans toutes les oasis, on trouve des paniers aux formes variées. Verre soufflé : à partir de verres cassés, de bouteilles en tous genres, les souffleurs de verre, selon une méthode ancestrale, donnent forme à des verres, carafes, vases, coupes, etc. Leurs couleurs, bleu, vert, blanc, turquoise…, illuminent certaines boutiques des souks. Attention, c’est fragile dans les bagages. Quelques idées supplémentaires : les chicha (narghilés) et leurs tabacs délicieusement parfumés, les petites casseroles à café turc (kanaka), les encensoirs étoilés, les gravures anciennes, les tarbouches, les poteries ajourées…

MARCHANDAGE

Le temps passé dépend du prix de l’objet. On pourra même vous offrir le thé. Le principe de base est de ne pas laisser trop rapidement percer votre intérêt pour l’objet que vous convoitez. Un autre principe est de ne jamais dire son prix le premier. Au bazar, vous pouvez facilement diviser le prix par deux ou par trois. Ailleurs, déduisez au moins 20 %. Commencez par de petits achats pour tâter le terrain. Ne pas hésiter à essayer d’émouvoir le marchand. Évitez d’acheter un objet la première fois que vous entrez dans la boutique. Si vous revenez, le marchand vous connaîtra déjà. Autre moyen : partez de la boutique mais lentement. Il y a de grandes chances pour que le commerçant vous rappelle.

GASTRONOMIE

BOISSONS

L’EAU N’EST VRAIMENT PAS POTABLE. Préférez l’eau minérale. La bière : l’Égypte fabrique de la bière très appréciée. Les vins : ils se développent et leur qualité s’améliore d’année en année. On vous conseille le château-des-rêves, le Shéhérazade, le grand-marquis, l’Obélisk, le jardin-du-Nil. Le traditionnel rouge Omar Khayyâm, le blanc Cru-des-Ptolémées et le rosé Rubis d’Egypte sont acceptables. Le vin de Messe est un rouge fort doux à boire en apéritif. Les sodas : les Égyptiens font paradoxalement de ces sodas une consommation ahurissante. Les jus de fruits frais et boissons à base de plantes, qu’une multitude de petites échoppes débitent partout en énormes quantités, à partir d’agrumes pressés à la demande Côté tisanes, le choix ne manque pas : menthe, anis, carvi, cannelle, fenugrec. Mention spéciale pour le karkadé (fleur d’hibiscus) infusion de couleur rouge foncé très sucrée. Le café : il est préparé à la turque. Ceux qui ne supportent pas le café turc doivent demander un Nescafé. Et, bien sûr, le thé, malheureusement, dans la plupart des sites touristiques, il s’agit d’un sachet. LES ALCOOLS ET VINS FRELATÉS SONT COURANTS. Dans les bars ou restos qui ont une licence, aucun problème ; en revanche, évitez de boire chez les habitants si vous n’êtes pas sûr à 100 % de la provenance des bouteilles. Pendant le ramadan, il se peut qu’on vous demande de présenter votre passeport pour boire une bière ou acheter de l’alcool. Lors de certaines fêtes religieuses musulmanes, pas mal de bars et de restos refusent de servir de l’alcool.

CUISINE

La cuisine égyptienne est avant tout un mélange de nombreuses spécialités méditerranéennes (turques, grecques et surtout syro-libanaises). Les Égyptiens affectionnent particulièrement le principe des mezzés : tous les plats sont mis sur la table, et les convives piochent à volonté. Les spécialités : A base de sésame, ces trois petits plats garnissent à peu près toutes les tables de restos : la tahina (sésame), le hommos (pois chiches au sésame) et le babaghanouj (purée d’aubergines au sésame). Parmi les nombreuses salades, la salata baladi est la plus courante (concombres, tomates, oignons, avec ou sans salade verte) ; le taboulé (préparé à la libanaise avec beaucoup de persil et de menthe) ; la salata zabadi est un mélange de yaourt avec de l’ail, de fines lamelles de concombres et parfois d’une pointe de menthe ; quant à la toumeyya, c’est une purée d’ail très adoucie par une mayonnaise légère. N’oublions pas le torchi (ces pickles marinés) ou les aubergines frites à l’ail. Autre grande spécialité : le kochery mélange de riz, de lentilles brunes, de macaronis, de quelques bouts de spaghettis, d’oignons frits, le tout arrosé d’un peu de sauce tomate et relevé de quelques gouttes de sauce pimentée ou de sauce à l’ail. Les soupes sont riches et épaisses. La plus connue est la mouloukheyya un peu gluante, servie avec du riz et du poulet grillé. La chorbet ads (soupe de lentilles) est un classique. Les feuilles de vigne farcies : wara’ einab. Le célèbre kebab (brochette de mouton) il ne se présente pas sous forme de brochette, mais de morceaux d’agneau grillé. La kofta est une longue brochette de viande de mouton haché. Le shawerma est composé des tranches de mouton empilées. Le poisson et les fruits de mer Le poisson local samak, s’il est parfaitement frais, est un régal, tout comme les grosses crevettes gambari de la Méditerranée. Il est le plus souvent grillé (mashoui), ou frit (ma’li). A Alexandrie les balah el-bahr (dattes de la mer) ou les gandofli (sortes de coques) préparées à l’ail et au persil. Les desserts se déclinent en mehallabeyya : crème à base de farine de riz, parfumée à l’eau de rose, et parsemée de pistaches, riz au lait, en om’ Ali : de très fines feuilles de pâte cuites baignant dans un lait très sucré et mélangées à de la noix de coco et à des pistaches, mais aussi en baklawa : feuilleté arrosé de miel et fourré de pistaches ou d’amandes, en konafa : une sorte de pâte de pistaches, noisettes, noix entourée de vermicelles et nappée de miel), en basboussa : semoule imprégnée de sirop ou en atayef de petits beignets frits toujours fourrés de noisettes, de noix, de pistaches et nappés d’un sirop très sucré).

Le vaccin contre le covid-19 est exigé pour tous les voyageurs en provenance d’Europe. Les « vaccins universels » (tétanos, polio, diphtérie, coqueluche, hépatite B) doivent être à jour.

En cas de séjour long, d’expatriation ou de séjour en milieu rural, les vaccins contre la rage et la typhoïde sont recommandés. Le Caire est l’une des destinations championnes du monde de la turista !

Conseils généraux Il n’y a plus de risques de paludisme, sauf au Fayoum où subsistent quelques foyers d’un paludisme mineur, mais cela ne justifie pas de traitement préventif. Les risques de bilharziose urogénitale sont importants dans certaines zones ; il est donc impératif de faire très attention aux lieux où l’on se baigne.

Éviter à tout prix les piercings, les barbiers ou coiffeurs populaires.

Le sida, peu répandu, est néanmoins en augmentation (surtout chez les jeunes), comme dans tout le Proche-Orient, et l’usage de préservatifs (capout inglesi) demeure naturellement indispensable (on en trouve dans toutes les pharmacies.

Les diarrhées et turista sont le lot de presque la moitié des touristes. Si cela vous arrive, mangez léger (du riz sans matière grasse), buvez beaucoup (eau et soda). Ayez toujours avec vous un bon antibiotique intestinal et un anti-diarrhéique. Il est important de boire beaucoup en Égypte, notamment pour éviter tout risque de déshydratation. Pensez à emporter une bouteille d’eau minérale avec vous.

Soleil : il est indispensable d’emporter une crème solaire d’indice élevé (rarement vendue en Égypte). À contrario, les nuits peuvent parfois être fraîches, voire carrément glaciales et humides sur le Nil et dans le désert. En mer Rouge et dans le Sinaï, portez des chaussures en plastique ou de vieilles baskets pour aller dans l’eau, car les poissons-pierres sont redoutables et les coraux entraînent des coupures très profondes.

BANQUE

On trouve des banques dans toutes les villes (peu dans les oasis) et dans les grands hôtels. Lors des opérations de conversion, vérifiez les bordereaux et recomptez l’argent avant de quitter le comptoir. Il n’y a pas de commission.

MONNAIE

La monnaie en Égypte est la livre égyptienne : LE, qu’on appelle pound (en anglais) ou guineh (en arabe), divisée en 100 piastres (piasters en anglais, ‘irsh en arabe). 1 € vaut environ 19 LE. Le cours de la livre égyptienne est très variable. Les dévaluations successives et la pénurie de devises étrangères ont favorisé l’émergence d’un marché noir, actif mais très risqué, d’autant que les taux officiels et ceux du marché noir sont quasi semblables. Préférez les bureaux de change ou les banques. L’euro est accepté partout dans les banques. Pour les hôtels de luxe, le paiement par carte fait en principe l’affaire (commission de 3 à 5 %). Certains magasins acceptent les euros pour de grosses sommes, mais vous devez être attentif au taux pratiqué. Les livres égyptiennes ne sont pas convertibles sur le marché international.

CARTES DE PAIEMENT

Les distributeurs d’argent liquide sont nombreux et acceptent les cartes Visa pour des retraits en livres égyptiennes (sauf dans les oasis). La plupart des distributeurs acceptent la carte MasterCard. Certains hôtels de luxe et magasins majoreront le montant de vos achats de 3 à 5 % pour tout paiement par carte, 5 % étant aussi la commission que prend American Express à la boutique. Tous les voyageurs ayant une carte Diner’s Club peuvent retirer des espèces auprès des agences de voyages Thomas Cook, présentes dans la plupart des villes touristiques. Ne laissez jamais un commerçant partir avec votre carte dans une échoppe voisine sous prétexte qu’il n’a pas de machine. Allez-y avec lui. L’Égypte utilise encore parfois des machines de type « fer à repasser ». Demandez une facture.

Le climat égyptien est méditerranéen sur la côte d’Alexandrie, semi-désertique à la hauteur du Caire et complètement désertique dans le grand Sud. Pendant l’hiver (de mi-décembre à fin février), Alexandrie est exposée au vent et à de fortes pluies, Le Caire affiche une grisaille tristounette, la mer Rouge se rafraîchit, et les nuits dans le désert peuvent être glaciales, notamment dans le Sinaï. Seules les régions de Louxor et d’Assouan restent inondées d’un soleil qui réchauffe les après-midis. Le printemps (mars-avril) est tardif et pas vraiment une saison intermédiaire. On passe très rapidement de l’hiver à l’été. C’est la saison des vents et surtout du khamsin (un vent de sable brûlant qui souffle deux ou trois fois dans la saison). L’été est placé sous le signe d’une chaleur caniculaire, humide sur la côte méditerranéenne et très sèche dans le Sud. À Assouan et en Nubie, il peut faire jusqu’à 50 °C.

TEMPERATURES MOYENNES

Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Le Caire Mini 9 10 12 15 17 21 22 22 20 18 14 10
Maxi 18 20 22 27 31 33 33 33 32 29 23 19
Louxor Mini 7 9 13 18 21 24 25 25 23 20 13 8
Maxi 21 23 28 33 33 40 40 38 37 33 27 22
Assouan Mini 11 12 16 22 25 27 28 27 26 23 17 12
Maxi 21 23 27 33 37 39 39 38 37 33 26 22
Alexandrie Mini 10 10 11 14 17 20 22 23 22 18 15 11
Maxi 17 18 20 23 26 28 28 30 28 27 23 19
Sharm El Sheikh Mini 13 14 16 20 24 26 27 28 27 23 19 15
Maxi 22 22 25 30 34 37 38 38 35 32 27 23

Le ramadan Pour les voyageurs, c’est une période intéressante mais qui rend la logistique parfois difficile. La journée du jeûneur commence tôt, lorsque le mesaharati passe dans les rues pour annoncer qu’il faut se dépêcher de manger avant que le soleil n’apparaisse. Avant la rupture du jeûne, c’est l’affolement général. Il faut rentrer chez soi le plus vite possible. Puis retentit le signal tant attendu, donné par toutes les mosquées. Au Caire, un coup de canon est tiré depuis la citadelle pour annoncer le début de l’iftar (littéralement : le petit déjeuner). Le ramadan revêt en Égypte des allures de grand festin, car si les gens se privent dans la journée, ils se rattrapent le soir. Pendant ce mois, la consommation nationale de sucre triple et, bien sûr, les prix augmentent ! Pendant l’iftar, tout s’arrête : les rues sont désertes, les bus publics stationnent sur les bas-côtés, tous les magasins sont fermés. Au moins une bonne heure d’un calme irréel, avant que l’animation ne reprenne de plus belle. Car, le soir, on sort, on s’attarde aux terrasses des cafés, on se promène ou on fait les magasins.

L’islam en Égypte La société égyptienne connaît depuis quelques années un durcissement religieux. Le nombre de prêcheurs ne cesse d’augmenter, leurs programmes sur les télévisions arabes sont parmi les plus suivis. Le pourcentage de femmes voilées est en hausse, quand elles ne le sont pas intégralement, tout en noir et accompagnées d’hommes vêtus de blanc, portant la barbe, prônant un néo-islamisme issu des mouvements salafistes.

Emporter des vêtements légers et amples, en coton de préférence. Robes décolletées et très courtes ainsi que les shorts (hommes comme femmes) sont fortement déconseillées. Pantalons (ou jupes longues en dessous du genou) ; tee-shirts (couvrant les épaules), chapeau ou casquettes, lunettes de soleil, maillot de bain (une pièce), chaussures fermées de marche et lainages pour certains soirs, les hautes altitudes et pour l’hiver. Pour les femmes, prévoir un foulard pour vous couvrir les épaules quand vous visitez les lieux saints islamiques (mosquées, tombeaux…).

Les Égyptiens adorent se saluer et se perdre dans des salamalecs. Les hommes s’embrassent entre eux et ce, sans aucune équivoque. N’embrassez jamais une Égyptienne en guise de bonjour. Quand des hommes se promènent dans la rue en se donnant la main ou le bras, c’est une manifestation d’amitié. Évitez toute marque d’affection en public, les amoureux égyptiens sont très prudents à ce sujet car un baiser peut coûter cher si la police s’en mêle.

Lorsque vous complimentez quelqu’un sur un nouveau vêtement, un bijou, une voiture… on vous répondra immanquablement etfaddal(i), ce qui signifie « je t’en prie, prends-le ». C’est une pure politesse et surtout, n’acceptez jamais.

Dans les administrations, les gares, le métro, les cinémas, vous verrez souvent deux files : d’un côté les hommes, de l’autre les femmes. Ne vous dressez pas contre cette pratique sexiste. Les Égyptiens sont très fiers de leur pays, alors évitez tout sujet de conversation qui vous amènerait à le critiquer.

Autre sujet très sensible : la religion. Ayez une tenue décente. Évitez les shorts en ville, le torse-nu sur les sites, les épaules dénudées, les minijupes, et les tenues locales. Les Égyptiens trouvent cela ridicule.

Lorsque vous prenez une photo ou souhaitez filmer, il y a parfois des situations et des lieux (quartiers populaires notamment) où il vaut mieux demander l’autorisation (on pense surtout aux femmes). Les gamins jettent parfois de petits cailloux pour attirer votre attention : utilisez khalass (« ça suffit »). Lorsque vous offrez un cadeau à un ou une Égyptien(ne), ne soyez pas surpris s’il n’est pas ouvert devant vous. C’est une marque de politesse. Autant les Égyptiens se saluent pendant des heures, autant ils sont d’une impolitesse choquante au volant de leur voiture et feindront de ne point vous voir alors que vous venez de les laisser passer !

Les jeunes filles peuvent paraître très aguicheuses avec leurs sourires, leurs clins d’œil… C’est un jeu de séduction qui ne dure que le temps d’un regard. D’ailleurs, lorsque vous les croisez, elles ne se retournent jamais. Les Égyptiens (surtout jeunes) sont très dragueurs.

Très souvent, le bakchich est considéré comme un jeu, surtout par les enfants, qui ne perdent rien à quémander en offrant un sourire. Comme de partout au monde, il est de coutume de laisser un pourboire au restaurant ou au café, de donner une pièce au porteur qui vient déposer votre valise dans votre chambre ou au garçon d’étage qui vous rapporte votre linge lavé et repassé ou la bouteille d’eau minérale que vous avez commandé.

Comme de partout au monde, on fait passer une enveloppe pour le chauffeur d’autocar, pour l’accompagnateur et aussi pour le guide. Parfois, les chauffeurs de taxi ou les caléchiers tentent leur chance : devancez-les en leur tendant un billet.

Ne confondez pas non plus le bakchich avec le marchandage, surtout celui des vendeurs ambulants. Et en ce qui concerne les enfants des rives du Nil qui voient descendre des fabuleux bateaux à bord desquels ils n’imaginent même pas de pouvoir monter un jour, ces extra-terrestres que sont pour eux les touristes, que ces touristes trop souvent excédés prévoient des provisions de crayons à bille, de bonbons et autres babioles que l’on achète à quelques centimes en Europe et qui sont autant de trésors pour ces gamins émerveillés.

Et comment résister à cette petite fille qui vous tend une poupée de chiffons fabriquée par elle avec amour et qui espère en retirer quelques piastres. Il faut tout relativiser et le bakchich avant tout !

AVERTISSEMENT : malgré les attentats dont a été victime l’Égypte, le pays n’est pas, par nature, dangereux, et son taux très faible d’agressions fait rêver la plupart des pays développés. Toutefois, le Nord-Sinaï autour d’El-Arish demeure une région sensible. Les problèmes y sont légion. En revanche, on se sent en parfaite sécurité dans tout le reste du pays.

Les vols moins fréquents qu’en Europe, ils ne sont pas pour autant inexistants. Recomptez systématiquement votre argent au comptoir du bureau de change et vérifiez votre note d’hôtel ou de resto.  

La sécurité est excellente.  Pas de bandes de délinquants, peu de quartiers sensibles… De plus, toute agression d’un étranger serait très lourde de conséquences pour l’agresseur. De même, tout geste de violence envers un Égyptien vous exposerait à de gros problèmes. La présence policière peut cependant s’avérer parfois lourde. Des détecteurs de métaux sont présents à l’entrée de la plupart des hôtels. Ils sonnent, mais en général, le gardien s’en fiche royalement.

La police touristique Ce sont des policiers dont le rôle est, en principe, de résoudre tout problème pouvant se poser à un touriste. Si vous vous faites avoir par des commerçants, ils pourront vous donner un coup de main. Ne pas s’attendre toutefois à une débauche de renseignements. On peut aussi tomber sur des policiers peu serviables. Enfin, certains parlent uniquement l’arabe.

Interdiction de photographier Il est strictement interdit de filmer les ponts, les postes-frontières, les casernes militaires et le canal de Suez. Pour entrer dans certains musées et sites, vous devrez laisser votre appareil photo à la consigne.

Voyager au féminin Les voyageuses n’ont aucune crainte à avoir quant à leur sécurité. L’Égypte est un pays où les femmes sont respectées et, le poids moral de la religion aidant, vous serez toujours bien accueillie. Néanmoins, votre tenue vestimentaire doit être relativement « couvrante ». Votre attitude ne doit pas être familière. Dans la foule, rapprochez-vous des Égyptiennes. Enfin, il est strictement interdit par la loi qu’un Égyptien et une étrangère partagent la même chambre d’hôtel s’ils n’ont pas de certificat de mariage !

LANGUE

L’arabe est la langue officielle en Égypte. L’anglais est très répandu, et seul un très faible pourcentage de la population parle le français.

DÉCALAGE HORAIRE

En hiver, l’Égypte est en avance de 1 h sur la France (GMT + 2). En été, l’Égypte ne passant plus à l’heure d’été (depuis 2011), la France et le pays des pharaons sont à la même heure.

ÉLECTRICITÉ

220 volts et les prises sont identiques à celles que nous utilisons. Comme il y a rarement plusieurs prises dans une chambre, il peut être utile d’emporter une multiprise avec soi.

TÉLÉPHONE ET TÉLÉCOMMUNICATIONS

De la France vers l’Égypte : composer le 00 (tonalité) + 20 + indicatif de la ville + numéro du correspondant (sans le 0 initial). Pour appeler un téléphone portable en Égypte depuis l’étranger, composer le 00-20, puis le numéro du correspondant sans le 0 initial. De l’Égypte vers la France : 00-33, puis le numéro à 9 chiffres du correspondant (c’est-à-dire le numéro à 10 chiffres sans le 0). Compter 4,50 LE (0,60 €) la minute et 3 LE de 20h à 8h.

Dans toutes les villes, villages, oasis, on trouve des centres téléphoniques. L’usage des cartes téléphoniques peut être utile pour éviter de faire la queue au guichet des centraux téléphoniques. La téléphonie par Internet est un bon moyen de téléphoner pas cher. En mer Rouge et dans le Sinaï, vous trouverez plutôt des cybercafés facturant tout appel vers l’Europe à environ 5 LE/mn. Les appels locaux s’effectuent depuis les téléphones publics que l’on trouve dans les rues avec une pièce de 10 piastres. L’usage du téléphone portable s’est démocratisé en Égypte. La couverture nationale est très bonne, même sur les routes longeant les parties désertiques.

INTERNET

Depuis mai 2004, le gouvernement subventionne l’accès à l’ADSL. Ce qui permet, entre autres, de bénéficier de la téléphonie par Internet. Les tarifs varient de 2 à 10 LE/h selon la région, le débit de la ligne et le matériel utilisé. Les petits hôtels, notamment au Caire, ont presque tous un ordinateur à disposition pour leurs clients où l’accès à Internet est gratuit ou presque.

POSTE

Les timbres s’achètent dans les bureaux de poste ou parfois dans les hôtels (souvent un peu plus chers). Une lettre pour l’Europe doit être affranchie à 1,50 LE (0,20 €), le courrier local est timbré à 25 piastres. Le courrier entre Le Caire et Paris met environ une semaine (beaucoup plus pendant le ramadan). Beaucoup de boîtes postales, dans les rues, ne sont relevées qu’occasionnellement. Nous vous conseillons de poster directement vos cartes postales aux boîtes à lettre en ville ou à l’aéroport, et d’éviter les boîtes à lettre des bateaux et des hôtels.

BOISSONS

L’EAU N’EST VRAIMENT PAS POTABLE. Préférez l’eau minérale.

La bière : l’Égypte fabrique de la bière très appréciée.

Les vins : ils se développent et leur qualité s’améliore d’année en année. On vous conseille le château-des-rêves, le Shéhérazade, le grand-marquis, l’Obélisk, le jardin-du-Nil. Le traditionnel rouge Omar Khayyâm, le blanc Cru-des-Ptolémées et le rosé Rubis d’Egypte sont acceptables. Le vin de Messe est un rouge fort doux à boire en apéritif.

Les sodas : les Égyptiens font paradoxalement de ces sodas une consommation ahurissante.

Les jus de fruits frais et boissons à base de plantes, qu’une multitude de petites échoppes débitent partout en énormes quantités, à partir d’agrumes pressés à la demande Côté tisanes, le choix ne manque pas : menthe, anis, carvi, cannelle, fenugrec. Mention spéciale pour le karkadé (fleur d’hibiscus) infusion de couleur rouge foncé très sucrée.

Le café : il est préparé à la turque. Ceux qui ne supportent pas le café turc doivent demander un Nescafé. Et, bien sûr, le thé, malheureusement, dans la plupart des sites touristiques, il s’agit d’un sachet.

LES ALCOOLS ET VINS FRELATÉS SONT COURANTS. Dans les bars ou restos qui ont une licence, aucun problème ; en revanche, évitez de boire chez les habitants si vous n’êtes pas sûr à 100 % de la provenance des bouteilles. Pendant le ramadan, il se peut qu’on vous demande de présenter votre passeport pour boire une bière ou acheter de l’alcool. Lors de certaines fêtes religieuses musulmanes, pas mal de bars et de restos refusent de servir de l’alcool.

L’Égypte affiche sa richesse par un artisanat encore bien vivant. Les souks sont des endroits privilégiés pour dénicher quelques merveilles. Cependant, de nombreux souks sont envahis par des objets fabriqués en Chine ou à Taiwan !

Antiquités : il est formellement interdit de sortir tout objet de plus de cent ans du territoire égyptien, ce serait s’exposer à de graves condamnations.

Bijoux : l’or et l’argent sont très avantageux. Broderies : les plus courantes sont les broderies bédouines du Sinaï.

Objets en cuivre ou en laiton : les souks regorgent de ces cache-pots, miroirs, théières, lampes, lustres, cendriers, etc.

Objets en albâtre : deux types d’albâtre cohabitent. Celui de Béni Soueif qui est travaillé industriellement au Caire (albâtre brillant), et l’albâtre de Gourna, travaillé à la main et enduit d’une cire (bien plus blanc).

Coton : la meilleure partie de la production est exportée. On trouve tout de même du beau linge de maison. Dans les souks, on trouve les belles écharpes de coton.

Épices : cumin, coriandre, poivre, curry, cardamome, safran (le plus souvent faux), anis, clous de girofle, gingembre… mais aussi karkadé ou henné…

Musique et DVD : à tous les coins de rues, de petits kiosques avec une vitrine pour la musique orientale et une autre pour les variétés internationales. Les CD de musique arabe, produits localement, sont moitié moins chers que les autres.

Papyrus : ceux que l’on vous vend dans la rue sont généralement fabriqués à base de feuilles de maïs ou de bananiers.

Tapis : les kilims les plus amusants sont des représentations naïves des scènes de la vie quotidienne ou des paysages. Les Bédouins tissent de jolis kilims avec des motifs géométriques. Plus précieux : les petits tapis de prière en soie.

Vannerie : corbeilles, de toutes formes et tailles. Dans toutes les oasis, on trouve des paniers aux formes variées.

Verre soufflé : à partir de verres cassés, de bouteilles en tous genres, les souffleurs de verre, selon une méthode ancestrale, donnent forme à des verres, carafes, vases, coupes, etc. Leurs couleurs, bleu, vert, blanc, turquoise…, illuminent certaines boutiques des souks. Attention, c’est fragile dans les bagages.

Quelques idées supplémentaires : les chicha (narghilés) et leurs tabacs délicieusement parfumés, les petites casseroles à café turc (kanaka), les encensoirs étoilés, les gravures anciennes, les tarbouches, les poteries ajourées…

MARCHANDAGE

Le temps passé dépend du prix de l’objet. On pourra même vous offrir le thé. Le principe de base est de ne pas laisser trop rapidement percer votre intérêt pour l’objet que vous convoitez. Un autre principe est de ne jamais dire son prix le premier. Au bazar, vous pouvez facilement diviser le prix par deux ou par trois. Ailleurs, déduisez au moins 20 %. Commencez par de petits achats pour tâter le terrain. Ne pas hésiter à essayer d’émouvoir le marchand. Évitez d’acheter un objet la première fois que vous entrez dans la boutique. Si vous revenez, le marchand vous connaîtra déjà.

Autre moyen : partez de la boutique mais lentement. Il y a de grandes chances pour que le commerçant vous rappelle.

La cuisine égyptienne est avant tout un mélange de nombreuses spécialités méditerranéennes (turques, grecques et surtout syro-libanaises). Les Égyptiens affectionnent particulièrement le principe des mezzés : tous les plats sont mis sur la table, et les convives piochent à volonté.

Les spécialités : A base de sésame, ces trois petits plats garnissent à peu près toutes les tables de restos : la tahina (sésame), le hommos (pois chiches au sésame) et le babaghanouj (purée d’aubergines au sésame).

Parmi les nombreuses salades, la salata baladi est la plus courante (concombres, tomates, oignons, avec ou sans salade verte) ; le taboulé (préparé à la libanaise avec beaucoup de persil et de menthe) ; la salata zabadi est un mélange de yaourt avec de l’ail, de fines lamelles de concombres et parfois d’une pointe de menthe ; quant à la toumeyya, c’est une purée d’ail très adoucie par une mayonnaise légère.

N’oublions pas le torchi (ces pickles marinés) ou les aubergines frites à l’ail.

Autre grande spécialité : le kochery mélange de riz, de lentilles brunes, de macaronis, de quelques bouts de spaghettis, d’oignons frits, le tout arrosé d’un peu de sauce tomate et relevé de quelques gouttes de sauce pimentée ou de sauce à l’ail. Les soupes sont riches et épaisses. La plus connue est la mouloukheyya un peu gluante, servie avec du riz et du poulet grillé. La chorbet ads (soupe de lentilles) est un classique.

Les feuilles de vigne farcies : wara’ einab. Le célèbre kebab (brochette de mouton) il ne se présente pas sous forme de brochette, mais de morceaux d’agneau grillé. La kofta est une longue brochette de viande de mouton haché.

Le shawerma est composé des tranches de mouton empilées. Le poisson et les fruits de mer Le poisson local samak, s’il est parfaitement frais, est un régal, tout comme les grosses crevettes gambari de la Méditerranée. Il est le plus souvent grillé (mashoui), ou frit (ma’li). A Alexandrie les balah el-bahr (dattes de la mer) ou les gandofli (sortes de coques) préparées à l’ail et au persil.

Les desserts se déclinent en mehallabeyya : crème à base de farine de riz, parfumée à l’eau de rose, et parsemée de pistaches, riz au lait, en om’ Ali : de très fines feuilles de pâte cuites baignant dans un lait très sucré et mélangées à de la noix de coco et à des pistaches, mais aussi en baklawa : feuilleté arrosé de miel et fourré de pistaches ou d’amandes, en konafa : une sorte de pâte de pistaches, noisettes, noix entourée de vermicelles et nappée de miel), en basboussa : semoule imprégnée de sirop ou en atayef de petits beignets frits toujours fourrés de noisettes, de noix, de pistaches et nappés d’un sirop très sucré).

Date Date de Départ Disponibilité Disponibilité Prix Par Adulte Base 2 Adultes Prix Par Enfant -12 ans (Accompagné)  
21 octobre 2023
Disponible
480
N/A
18 novembre 2023
Disponible
480
N/A
2 décembre 2023
Disponible
480
N/A
27 janvier 2024
Disponible
480
N/A
10 février 2024
Disponible
480
N/A